Le Chemin des Sages est une création du Conseil des Sages de la mairie de Bormes les Mimosas. Un parcours à travers la ville, semé de citations de Sages, où vous en apprendrez davantage sur les monuments oubliés et certaines femmes et hommes illustres mondialement connus. Vous pouvez également suivre ce parcours sur l’application Baludik.

Étape
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La chapelle Saint-François et son cimetière

La chapelle Saint-François et son cimetière

Que ceux qui ont faim, aient du pain ! que ceux qui ont du pain, aient faim de Justice et d’Amour.

Cette chapelle est dédiée à Saint-François de Paule, ermite Italien appelé en 1483 au chevet du roi de France Louis XI dans son château royal de Plessis-lez-Tours. Refusé à Marseille et Toulon, ravagées par la peste, Saint-François demande l’hospitalité des Borméens. En échange de cet accueil inespéré, il apporte sa protection aux villageois, empêchant que l’épidémie ne franchisse les remparts de la ville.

Chapelle Saint-François Bormes les Mimosas

Une citerne, cathédrale souterraine

Il n’est point de bonheur sans Liberté, et de Liberté sans courage.

Durant des siècles, le village est alimenté en eau potable par des puits et des fontaines. Suite à l’accroissement de la population et des années de sécheresse, la municipalité décide de constituer une réserve toujours disponible. En 1875, cette citerne, véritable cathédrale de pierre, est mise en service. Sous le village, elle permet de stocker 1500m3 d’eau principalement alimentée par la source des collines de Landon. Elle est toujours en activité.

L’ancienne poste du village

Le principal fléau de l’Humanité, n’est pas l’ignorance, mais le refus de savoir.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les rares lettres envoyées sont directement réglées au facteur alors appelé “piéton”. En novembre 1769, une délibération du conseil municipal acte la création d’un bureau de poste. Simple boîte où les lettres sont gardées en attendant le passage hebdomadaire du “piéton”. La poste évoluera au fil des décennies au rythme de la population. C’est le ministre des postes et télécommunications, Norbert Segard, qui inaugurera le bureau du quartier du bazar en 1978.

Ancienne poste de Bormes

Le kiosque à musique

Fais de ta vie, un rêve, et d’un rêve, une réalité.

En 1909, le groupe musical “la Renaissance” est créé au village. Dès 1920, plus de trente musiciens composent cet ensemble. En 1948, les membres de la Renaissance demandent au conseil municipal d’aménager un espace dédié aux représentations musicales. Cette requête acceptée, c’est sur le toit terrasse du petit bureau des bus de la ligne PLM (Paris – Lyon – Marseille), idéalement placé sur l’artère principale du village, que la ville installe cette rotonde.

Kiosque à musique Bormes les Mimosas

La place Gambetta, cœur du village

La victoire sur soi est la plus grande des victoires.

Véritable cœur du village où tout converge, la place Gambetta, taillée dans le schiste de la colline, se dessine vers 1760. Au début du XXe siècle, le bar du Progrès est un haut lieu de la vie locale où se tiennent assemblées politiques, débats, discussions et disputes. De son côté, l’hôtel Bellevue, déjà connu pour être le point d’arrivée des célèbres “Course de côte de Bormes”, course automobile initiée en 1908, gagne encore en notoriété lorsque le romancier Luc Durtain le décrit dans son roman, “Ma Kimbell” en 1925. Dans les arrières-salles de ces établissements germeront des grandes idées comme celle de la fête des fleurs qui deviendra l’illustre Corso Fleuri de Bormes les Mimosas, l’un des plus anciens de la Côte d’Azur.

Le pous d’Amoun et la draille des Bredouilles

On peut aussi construire quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.

L’existence de la draille des bredouilles est déjà signalée dans le cadastre napoléonien de 1826. Ce petit chemin, à l’abri des regards, était utilisé par les chasseurs rentrés le carnier vide, pour ne pas subir les moqueries des villageois en traversant la place. Au bout du chemin, le “pous d’amoun”puits en amont qui a son pendant au bas du village, le “pous d’avau” – aurait été creusé au début du XVIIIe siècle. En période de grande sécheresse, il était gardé et la distribution d’eau rationnée.

Le château des seigneurs de Fos et sa chapelle

Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remord pour le présent et une confiance inébranlable pour l’avenir.

Le site du château et de la petite chapelle attenante a laissé des traces d’occupation à partir de 1257, avec l’installation d’un premier seigneur, Roger de Fos. Vingt-six seigneurs de trois maisons différentes (Fos , Grasse et Marignane), se succèdent jusqu’à la Révolution Française. En 1654, le château devient un couvent jusqu’à sa mise aux enchères en 1791. Il est acheté 100 francs par Donat Crest, un révolutionnaire “sans culotte”, puis par différents propriétaires privés. Les écrits font mention d’une chapelle Saint-Trophyme présente dans l’enceinte du château dès la fin du XIIe siècle. Après plus de cinq siècles de service, la petite chapelle, pratiquement en ruines, est trop exiguë pour accueillir les fidèles toujours plus nombreux. Le conseil municipal décide la construction d’une nouvelle église.

Château des Seigneurs de Fos Bormes

Le Grand Hôtel

La Terre est ma Patrie, et l’Humanité, ma famille.

À l’origine la propriété du Pavillon est située en contrebas de l’actuel “Grand Hôtel”. Elle deviendra “l’hôtel du Pavillon” dont le propriétaire, Armand Murat, perçoit le potentiel en cette période de développement du tourisme de luxe, suite au passage de la Reine Victoria d’Angleterre à Hyères. Aux alentours de 1903-1906, il fera construire “le Grand Hôtel du Pavillon” – nom raccourci en Grand Hôtel – dont l’hôtel du Pavillon est désormais une annexe, intitulée “Pavillon de l’orangerie”. En 1913, Bormes est une des premières communes en France à être classée “Station climatique”.

Grand Hôtel Bormes les Mimosas

Les vestiges des remparts

Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument, la peur ne se fuit pas, elle se surmonte.

Pendant des siècles, des milliers de Provençaux sont enlevés et revendus comme simple marchandise. Trop exposés aux risques, les habitants de la côte Borméenne s’installent en hauteur vers le IXe siècle. Entre 1167 et 1196, une enceinte protectrice, haute de six à huit mètres et épaisse d’1m30 est construite à partir des carrières de schiste environnantes. Il reste encore quelques vestiges de cette enceinte, à différents endroits du village, principalement aux abords nord de la rue Carnot. Devant l’église St-Trophyme, un pan de mur haut de six mètres conserve encore les pierres qui constituaient une porte d’entrée annexe.

Vestiges de remparts Bormes les Mimosas

L’église Saint-Trophyme

La solitude et le sentiment de n’être pas désiré, sont les plus grandes pauvretés.

La chapelle du château des seigneurs de Fos devenue trop petite face à l’accroissement de la population, la commune décide, en 1771, de bâtir une nouvelle église, pouvant contenir jusqu’à 1600 fidèles. La première pierre est bénite le 10 juillet 1775, à 7h du matin, par le curé Baude. Après dix années de travaux, ponctuées d’arrêts du chantier dus aux malfaçons, le premier office est célébré le 12 janvier 1783. Au fil des ans, différents travaux de consolidation ou de préservation sont réalisés. En 1998, des ouvriers découvrent qu’un enduit cache les fresques originelles du chœur, datant de la construction de l’église au XVIIIe siècle et représentant “Dieu le Père bénissant”, colombe en clé de voûte et des draperies de part et d’autres de l’autel.

Lou Portaou et les venelles du Moyen-Âge

Celui qui voyage sans rencontrer l’autre, ne voyage pas ! Il se déplace.

En provençal, “Lou Portaou” désigne l’entrée principale. Assez large pour laisser passer un attelage ou un homme à cheval, elle permettait l’accès au village par une rampe, tout comme aujourd’hui. À l’époque des seigneurs, elle était gardée durant les périodes d’épidémies comme la peste. Depuis l’entrée, le visiteur accédait aux ruelles étroites du village dont l’objectif premier était de “casser” le mistral, le vent dominant, mais aussi de freiner la course d’un éventuel envahisseur.

Lou Portaou Bormes

Le puits et le moulin de la Verne

Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre.

Le puits de la Rescapade, également appelé puits de la Verne, se trouve au pied des vestiges de la muraille du XIIe siècle qui protégeait le village des invasions et des épidémies diverses. Ce puits daterait du début du XVIIIe siècle et bénéficiait d’un emplacement idéal. Un accès direct sur les premières parcelles d’oliviers cultivées sous le village, organisées en restanques – bancaous en provençal et un petit moulin à huile permettent d’optimiser la production d’huile.

Le musée et ses vies antérieures

Plus les hommes seront éclairés, plus ils seront libres.

Le musée a pris place dans une des plus anciennes demeures borméennes construite au milieu du XVIIe siècle dans la rue “des fours”, première rue existante en dehors des remparts. Tour à tour maison d’habitation, école de garçon, prison, maison communale ou tribunal… La bâtisse remplira ses fonctions jusqu’en 1892, date d’inauguration de la nouvelle mairie – école. Vu l’état de délabrement de l’immeuble, un projet de démolition est envisagé. Racheté au fil des ans par différents propriétaires privés, se succèderont ainsi cultivateur, épicier, entomologiste, antiquaire… C’est en 1978 que la ville, sous l’impulsion de son maire Henri Delon, rachète l’immeuble pour y installer son musée créé en 1926.

L’auberge la Korrigane et la rue des Fours

La meilleure manière d’atteindre le Bonheur est de le répartir autour de vous.

Tour à tour pension de famille, restaurant, hôtel ou auberge de jeunesse, ce lieu, au nom atypique, a représenté une part importante de l’économie locale. On ignore pourquoi l’établissement s’appelle “La Korrigane” (feminin de Korrigan, petit lutin maléfique des légendes bretonnes). Sa porte d’entrée à l’entourage en serpentine (pierre de la carrière voisine de la Môle) indique son année de construction : 1577. Elle s’inscrit dans la partie basse du village, développée à partir du XVIe siècle, en dehors des murailles protectrices.

La tour de l’horloge

Les amis de la Vérité, sont ceux qui la cherchent, et non ceux qui se vantent de l’avoir trouvée.

La tour de l’horloge a été construite dans le rempart même du village, en 1789. À cette date, les remparts étaient déjà en très mauvais état et des pans entiers éliminés, leurs pierres servant à la construction d’autres ouvrages. C’est certainement le cas pour la tour de l’horloge. Elle est la seule horloge sonnante du village, les heures sont annoncées par une cloche dont le son est entendu à plusieurs kilomètres, rythmant ainsi la vie des habitants et des ouvriers dans les champs.

Tour de l'Horloge Bormes les Mimosas

Le cubert de la place Chapon

Être heureux ne signifie pas que tout est parfait, mais que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections.

Un cubert est un passage couvert entre deux bâtisses. Havre de fraîcheur le soir, il est un lieu de convivialité et de rencontres. Celui de la rue du Corsaire Mourdeille, amène sur la place Adolphe Chapon, édifiée à l’emplacement d’un ancien moulin à huile. Après un été sec et difficile, la municipalité décide, en 1757, de construire une fontaine qui sera alimentée par la “source de Gioffré”. Véritable élément central du quartier, cette fontaine organisera la vie de tout un quartier très animé par la présence de nombreuses familles jusqu’à la fin des années 1970.

De l’olivier à l’huile

Plus grand est l’obstacle, plus grande est la gloire de le surmonter.

En 1825, face à l’accroissement de la population, les besoins en huile d’olive se multiplient pour l’alimentation, le remplissage des “calen” (lampes à huile provençales), ou la fabrique de savon. L’huile est alors essentielle au quotidien des villageois. Ce moulin, idéalement construit à proximité des premières restanques plantées d’oliviers, permet au moulinier de gagner un temps précieux. Du moulin il reste deux “chapelles”, ces parties hautes du système encore visibles. Il faut imaginer le reste du dispositif constitué d’une dalle rainurée recueillant l’huile, située un mètre plus bas que le niveau actuel. À proximité de cette presse, un âne actionnait une meule de pierre écrasant les olives fraîchement récoltées. C’est la première Guerre Mondiale qui signera l’arrêt d’une grande partie des moulins à huile, faute de bras pour cultiver et faire tourner les édifices.

L’ancien hôpital Saint-André

Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours.

En 1439, le “bon roi René”, Comte de Provence et Duc d’Anjou, ordonne l’installation d’un hôpital à Bormes. Devant être construit avec les deniers des villageois, il faut finalement attendre deux siècles pour qu’il ouvre ses portes grâce au Sieur Pouverin. Géré par un ordre religieux à caractère social, les Pénitents Blancs, on y soigne les nécessiteux et les indigents. Mais il sert également d’hospice, les malades qui ne sont pas originaires du village y sont accueillis, tout comme les matelots, pêcheurs étrangers, soldats de passage ou ouvriers pour une ou plusieurs nuits. Cette chapelle-hôpital abrite également une salle d’école en 1846 et des offices religieux y sont célébrés.

L’un des cinq moulins à huile

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.

Mis en service en août 1808, ce moulin a la particularité d’être un pressoir “à chapelle”. Il est composé de trois presses à vis en bois, logées dans trois chapelles dont le nom évoque la conception similaire à un édifice religieux avec une nef, un transept et une abside arrondie. Installé à proximité de l’accès principal à l’époque, il bénéficie en outre de son propre puits intérieur. Sur la porte d’entrée, une illustration de qualité reprenant le dessin des chapelles intérieures avait probablement une vocation publicitaire afin de signaler sa présence et conférer une image de qualité. Son exploitation s’est arrêtée au début des années 1900, très certainement avec l’arrivée de la Première Guerre mondiale.

Ancien moulin à huile Bormes

Le Casino de la liberté et le cinéma

Le doute est le commencement de la sagesse.

Au début du XXe siècle, la France sort d’une guerre meurtrière. Elle est désormais sous le joug d’une épidémie mondiale, la grippe espagnole. En cette période, les Borméens ont besoin de se retrouver, de cultiver le goût de la fête et ainsi renouer avec le bonheur. Une salle permet d’accueillir les réjouissances : le Casino de la liberté. Cette salle spacieuse, de 10 mètres par 15, au plancher en lames de bois, accueille les bals et les concerts. Elle devient le lieu incontournable des dimanches, seul jour de repos hebdomadaire. En 1928, la salle de bal devient cinéma sous l’impulsion du couple Carmagnole. Le film “Maurin des Maures”, tourné en 1934 dans les collines voisines, y sera projeté.

Le casino de la liberté Bormes

La bouchonnerie Marin

J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de la vaincre.

Au milieu du XIXe siècle, les activités liées à la viticulture et à la pêche en mer prennent un essor considérable dans la vie économique borméenne. Il faut trouver un moyen de boucher toutes ces bouteilles et de fabriquer quantité de flotteurs pour les filets de pêche. Rien de mieux qu’un matériau disponible en quantité dans nos forêts : l’écorce du chêne liège. Elle répond parfaitement aux besoins des hommes. Au début du XXe siècle on compte encore trois bouchonneries à Bormes dont l’activité était bien moindre qu’au siècle précédent. Le 25 mars 1937, la bouchonnerie Marin voit ses trois dernières machines partir au plus offrant et dernier enchérisseur, sous les coups de marteau de l’huissier Blanc.

La chapelle Saint-Sébastien

Et si à force d’aimer, on déclenchait l’amour par exemple.

Si l’année de sa fondation est inconnue, son positionnement, hors des murailles protectrices, n’est pas anodin. En Provence, une chapelle Saint-Sébastien est souvent installée à l’entrée du village comme dernier point d’arrêt d’un visiteur pouvant être porteur de maladie ou de trouble. En 1575 une confrérie de Pénitents blancs en fait son siège principal avant de s’installer en 1653 à la nouvelle chapelle St-François de Paule. Désertée, elle se dégrade peu à peu. Pendant la grande épidémie de peste de 1720, des hommes de garde positionnent, contre son mur, une barricade de bois. Elle est l’entrée sud du village, celle qui mène à la plaine des ânes, la placette où l’on parque les mulets, près du puits. En 1722, quelques messes y sont encore célébrées. La partie arrondie de l’abside est encore visible de nos jours. Longtemps utilisé par un forgeron, maréchal-ferrant, le lieu abrite désormais une maison d’habitation privée.

Quartier du Bazar Bormes

La Maison et le Parc Jacob

Ce commencement de fraternité qui s’appelle la tolérance.

L’histoire du Parc du Cigalou est liée à ses propriétaires successifs. Parmi les plus marquants : Alfred Courmes, peintre reconnu, né à Bormes Mme Goulin, artiste lyrique parisienne, Mmes Germaine Delafon-Jacob et Madeleine Saupique, fille et petite-fille de Jules Emile Eugène Jacob, illustre fondateur de l’entreprise de faïence mondialement connue. Germaine n’aura de cesse de planter quantité d’arbres exotiques dont nombre de spécimens sont toujours présents dans le parc. Après la Seconde Guerre mondiale la propriété est transformée en hôtel, “l’hôtel du Cigalou”. Elle sera rachetée en 1979 par la municipalité avec l’engagement de la consacrer au public.

Maison Jacob parc du Cigalou Bormes les Mimosas

Les édifices républicains

Les Hommes naissent libres et égaux en droits.

Inauguré en 1892, en l’honneur du centième anniversaire de la Révolution française, l’ensemble d’édifices “mairie, école et monument aux morts” répond aux besoins d’une population croissante. Tourné vers le village et ses habitants, cet ensemble se situe à l’entrée du village, près de la nouvelle route d’accès créée en 1863. Le monument aux morts est l’un des rares édifices dédiés à la gloire de la révolution française. Conçu par l’architecte Charles Maurel, il est orné d’œuvres d’Hyppolite Moreau, sculpteur de renommée internationale. Après la Première Guerre mondiale, le petit édifice est transformé en monument aux morts.

Ecole et mairie Bormes les Mimosas

Le moulin à farine

Qui est guidé par une étoile, ne regarde jamais en arrière.

Organisé en seigneurie, Bormes était un village rural vivant en quasi autarcie avec la culture des légumes primeurs, fèves, choux ou pois chiches et la récolte des fruits des arbres plantés au milieu des vignes. Quelques parcelles étaient semées de blé ou d’orge, le pain occupant une place centrale sur la table de la population agricole. Le moulin de la place St-François, un des derniers témoins du patrimoine industriel du village, aura servi presque deux siècles. Il est pratiquement à l’abandon depuis le début du XIXe siècle et le dernier meunier à son service, M. Trophime Celeron Reymonencq, est enterré dans l’ancien cimetière de la chapelle St-François, à quelques dizaines de mètres seulement. Le 19 mars 1913, la dernière propriétaire, Mme Marie Théophile Michel, le vendra à la commune en l’état pour la somme de 400 francs.

Moulin à farine bormes

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