Le projet du Chemin des Sages naît lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion porte sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ? 

La naissance du Chemin des Sages

L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision est prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.

Le Chemin des Sages Bormes les Mimosas

Le symbole du papillon est choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,

le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?

La biographie de Voltaire

Philosophe des Lumières, engagé au service de la liberté, poète mondain, écrivain "embastillé", exilé, courtisant, "seigneur" et "patriarche" sur ses vieux jours.

Voltaire est né à Paris, le 21 novembre 1694 et mort le 30 mai 1778 dans la même ville. Treize ans plus tard, en 1791, ses restes sont transférés solennellement au Panthéon. Son père est notaire, sa mère meurt alors qu’il a 7 ans, Voltaire souhaite devenir un homme de lettres dès l’âge de 17 ans. Il est placé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand (ancien collège de Clermont), puis fait des études à la faculté de droit de Paris. Cela ne l’empêche pas de s’adonner au libertinage et au bel esprit.

Voltaire

À partir de 1715, il fréquente les milieux libertins et les salons littéraires, compose des écrits satiriques qui le conduisent à la Bastille. En prison, il rédige Œdipe (1717). Il fait des voyages en Europe et connaît des intrigues de cour. Il continue à écrire pour le théâtre. Une altercation avec le chevalier de Rohan-Chabot lui vaut douze jours à la Bastille, puis l’exil en Angleterre (1726). Ses écrits satiriques contre le Régent le feront exiler en province puis enfermer à la Bastille, Voltaire aime la controverse. De grands traits se dégagent de son œuvre : il prône l’existence de Dieu, mais

critique les religions révélées, seule la morale étant importante. Il abhorre le fanatisme et estime la démocratie mais ne la croit applicable qu’aux petits États et ne croit pas à la bonté primitive de l’homme, s’opposant ainsi à Rousseau. Son œuvre littéraire est variée, allant de la pièce de théâtre aux contes philosophiques, en passant par des textes plus historiques et polémiques. On retiendra notamment ses Lettres philosophiques (1734) et son Dictionnaire philosophique (1764). Voltaire poursuit son combat en faveur de la tolérance avec son traité sur la tolérance.

Il rentre en France en 1728 et est nommé historiographe du roi en 1745 mais il n’abandonne pas le conte (Zadig), “Seigneur” et “patriarche” de Ferney sur ses vieux jours, Voltaire revient à Paris pour y mourir auréolé d’une gloire. Voltaire, l’un des philosophes des Lumières les plus importants, a connu une vie mouvementée, marquée par l’engagement au service de la liberté. Travailleur infatigable et prolixe, il laisse une œuvre considérable et très variée qui touche à tous les domaines, renouvèle le genre historique et donne aux contes ses lettres de noblesse.

Le musée et ses vies antérieures

L’immeuble est l’une des plus anciennes résidences de la ville, construite au milieu du XVIIe siècle dans la rue des Fours, la première rue en dehors des remparts du château. La rue a été rebaptisée Grande Rue puis rue Carnot en 1894 en l’honneur du président du même nom.

Le bâtiment a eu différentes fonctions au fil du temps. Il a été utilisé comme école municipale à partir de 1660, accueillant une petite école pour les garçons. Plus tard, des institutrices ont enseigné la vertu chrétienne aux jeunes filles dans un autre endroit du village. Il a également servi de maison commune, abritant les réunions du conseil municipal, des élections et des débats populaires et a même été utilisé comme prison et tribunal pour des affaires mineures. En 1788, en raison de l’état de délabrement du bâtiment et de l’augmentation du nombre d’élèves, la commune a envisagé la construction d’une nouvelle mairie-école.

Eric Spiller
Musée d'Histoire et d'Art de Bormes les Mimosas

En 1892, cette nouvelle mairie-école est construite sur la place Saint-François pour dissocier le tribunal et la prison de l’école. L’ancien bâtiment a été abandonné et a failli être démoli, mais il a été finalement sauvé. En 1934, Lucien Metzger, un antiquaire parisien, a acquis une partie de l’immeuble et a entrepris des restaurations et des agrandissements avec sa femme. Ils ont lié les deux bâtiments, ajouté un étage, créé un grand séjour et restauré les plafonds.

En 1978, la commune a racheté le bâtiment pour le transformer en musée, appelé le Musée Charles Cazin. Des travaux de réfection et d’aménagement ont été entrepris, et le bâtiment a été ouvert au public. Depuis lors, il abrite des expositions et diverses activités culturelles. En 1982, des travaux de restauration ont été effectués, notamment la réfection de la façade en 1983. Ainsi, le bâtiment a traversé différentes époques en contribuant à l’histoire et à la culture de la ville de Bormes les Mimosas.

Baludik Chemin des Sages

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