Le projet du Chemin des Sages est né lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion portait sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ?
La naissance du Chemin des Sages
L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision fut prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.
Le symbole du papillon a été choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,
le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?
La biographie de Platon
Considéré comme l’inventeur de la philosophie, fondateur de l’académie.
Platon naît vers 427 avant J.-C. dans une famille aristocratique et meurt aux alentours de 347 avant J.-C. Il semble promis dans ses jeunes années à une carrière politique, il passe huit ans auprès de Socrate. Il voyage en méditerranée et rencontre philosophes et mathématiciens. Platon est un des philosophes majeurs de la pensée occidentale et de l’Antiquité grecque en particulier. La méthode pédagogique que Platon présente comme l’héritage philosophique de Socrate : la “maïeutique” consiste à faire accoucher les esprits de leurs connaissances.
Son œuvre, essentiellement sous forme de dialogues, se présente comme une recherche rigoureuse de la vérité, sans limitation de domaine. Sa réflexion porte aussi bien sur la politique que sur la morale, l’esthétique ou la science. La confiance dans la capacité humaine de connaître la réalité est ce qui constitue l’unité de l’œuvre de Platon. Contre les sophistes, qui enseignent l’art de convaincre et de plaire, Platon pose la question du discours vrai. Le réel est connaissable, l’homme n’est pas limité à ses impressions : par ce qu’il sent il peut avoir accès à une réalité qui le dépasse. Son œuvre s’oriente ainsi dans deux directions complémentaires : d’une part, chercher la vérité à propos de réalités déterminées (la justice, le monde, par exemple) ; d’autre part, chercher à justifier la possibilité même de connaître la vérité.
A Athènes, il fonde une école, la première école de la philosophie, dans les jardins d’Académos : l’Académie, selon le modèle pythagoricien. Le rayonnement de l’académie est considérable et on vient de tout le monde grec y acquérir une philosophie dont le but avoué est politique : établir la justice.
La place Gambetta, coeur du village
La place Gambetta est un lieu central où les gens se rassemblent pour jouer à la pétanque en été et assister à des concerts de groupes musicaux. Avant la guerre, on y jouait une opérette inspirée de la vie des habitants de la commune. La place est entourée d’hôtels où l’on peut dormir et déguster des plats, souvent du gibier apporté par les chasseurs. Des parties de pétanque animées se déroulent sur la place, accompagnées d’un langage imagé mélangeant le provençal et le français.
La place Gambetta a été taillée dans le schiste de la colline vers 1760 et était autrefois le point central où convergent tous les chemins d’accès au village. Pendant les cinq jours de la fête de la Pentecôte en mai, la place Gambetta est transformée en “salle verte”. Elle est décorée par les employés municipaux avec un rideau végétal composé de pins d’Alep et des drapeaux tricolores flottent sur de hauts mâts. Les gens viennent danser sur un plancher installé pour l’occasion, même la nuit, éclairé par des guirlandes d’ampoules. Les tangos, valses et javas s’enchaînent devant les terrasses bondées, offrant une petite parenthèse de légèreté et d’insouciance dans le quotidien marqué par le travail ardu des champs.
Le Bar du Progrès est un lieu de réunion politique où des assemblées sont tenues. Sa salle peut accueillir plus de cent participants et futurs électeurs et tous les sujets y sont abordés avec sérieux, suscitant souvent des débats animés, en particulier lorsqu’il s’agit de chasse. Dans les années 40, le propriétaire du bar en avait fait le dépôt principal de la presse. L’Hôtel Bellevue a gagné en renommée en 1925 après avoir été décrit dans un roman de l’ancien médecin devenu romancier, Luc Durtain, sous le nom d’Hôtel Beausite. L’hôtel était déjà un point central, servant d’arrivée à la célèbre “Course de côte de Bormes”, une course automobile initiée en 1908.
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