Le projet du Chemin des Sages naît lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion porte sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ?
La naissance du Chemin des Sages
L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision est prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.
Le symbole du papillon est choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,
le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?
La biographie de Louis Pasteur
Père du vaccin de la rage et de la pasteurisation.
Louis Pasteur naît à Dole, dans le département du Jura, le 27 décembre 1822. En 1847, alors élève à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, il présente une thèse sur la cristallographie. Grâce à ses travaux, Pasteur sera considéré comme l’un des pères de la stéréochimie, domaine de la chimie étudiant la disposition spatiale des molécules et la manière dont celle-ci peut influer sur elles. Après avoir présenté deux thèses en chimie et en physique, Louis Pasteur est nommé professeur de physique au lycée de Dijon puis professeur de chimie et doyen de la nouvelle université des sciences de Lille. C’est là qu’il commencera à étudier le rôle des levures dans le phénomène de fermentation.
Le 8 décembre 1862, Pasteur est élu à l’Académie des sciences, dans la section “minéralogie”, à la place de Henri de Senarment. À partir de 1865, Pasteur va se lancer dans de multiples recherches et étudie le processus de fermentation, ainsi que les causes d’acidité dans le vin, la bière et le lait. Il aboutit au système de pasteurisation permettant la conservation alimentaire. D’autres recherches vont suivre : la pébrine, maladie qui affecte les vers à soie et la maladie des ruminants : le charbon. Penché sur l’étude des maladies infectieuses depuis quelques années, Louis Pasteur s’efforce de trouver un moyen d’éradiquer la rage.
Le 6 juillet 1885, Louis Pasteur vaccine pour la première fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prénommé Joseph Meister. La vaccination est une réussite, l’enfant est sauvé. Fort de son succès, le biologiste réalisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommée pour lancer une souscription qui permettra de créer l’institut qui porte son nom. L’institut Pasteur est inauguré le 14 novembre 1888 par Le président de la république, Sadi Carnot. Il est un centre de recherche sur les virus. Désiré par le savant français Louis Pasteur, l’institut est financé par une souscription internationale. Pasteur le dirigera jusqu’à sa mort en septembre 1895 et il y sera inhumé.
Grâce à l’Institut Pasteur, de nombreux vaccins seront mis au point et plusieurs virus tels que le virus du Sida réussiront à être isolés. Le père du vaccin contre la rage s’éteint, le 28 septembre 1895, à Marnes-la-Coquette, après avoir consacré une grande partie de sa vie à la médecine et au combat contre les maladies infectieuses. Son épouse, Marie Pasteur, décède la même année.
L’ancien hôpital Saint-André
En 1439, le “Bon Roi René” ordonne la construction d’un hôpital à Bormes. Cependant, en raison du manque de moyens financiers, l’hôpital n’est érigé qu’en 1665 grâce aux contributions des villageois. Il est nommé Hôpital Saint-André et s’occupe des nécessiteux et des indigents.
En 1773, l’établissement de l’hôpital est officiellement reconnu par le roi Louis XIV. Il est géré par l’ordre religieux des pénitents blancs, qui se concentre sur l’aspect social, la pratique religieuse et la fraternité. La chapelle Saint-Sébastien devient leur siège social à partir de 1653. Les pénitents blancs s’engagent dans des actions pieuses, des œuvres de bienfaisance, des soins aux malades et des écoles de charité. Un prieur est élu pour diriger la confrérie. La chapelle de Saint-André, fondée en 1665 par M. Antoine Pouverin, reçoit un financement annuel de 115 livres grâce au legs de Pouverin lui-même. Chaque année, le clergé chante les vêpres et la messe de la fête. Jusqu’en 1900, lors du Nouvel An, la noblesse locale fait des dons généreux en pain et en agneaux à l’hôpital.
De nombreux bienfaiteurs contribuent également au bon fonctionnement de l’établissement. Certains dons notables comprennent 300 francs légués par le sieur Augier Antoine en 1807, 400 francs légués par Jean Joseph Pellegrin en 1829, et 300 francs donnés par Dame Marie Abra en 1834. En 1834, l’ancien curé de Bormes, le sieur Brieugne, lègue même 1000 francs. L’hôpital sert également d’hospice et accueille des malades non originaires du village. Il offre un refuge de nuit aux marins, aux pêcheurs étrangers, aux soldats de passage et aux ouvriers travaillant sur la nouvelle ligne ferroviaire de la Compagnie des chemins de fer de Provence. En 1846, une salle d’école est aménagée dans la chapelle-hôpital, tout en maintenant les offices religieux. Finalement, l’hôpital est transformé en une maison d’habitation car d’autres établissements plus appropriés ont pris le relais.
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