Le projet du Chemin des Sages est né lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion portait sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ?
La naissance du Chemin des Sages
L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision fut prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.
Le symbole du papillon a été choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,
le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?
La biographie de Périclès
Stratège, orateur, homme d’état athénien et père de la démocratie
Aristocrate, issu d’une grande famille noble, il participe très jeune à la vie politique de la République athénienne. Il soutient le régime démocratique, et favorise par différentes mesures, la participation de tous les citoyens aux affaires de la cité. Périclès a donné son nom à un siècle, non pas tant par ses talents géniaux d’homme d’état, et surtout d’homme politique, que grâce à la durée tout à fait exceptionnelle de sa prééminence politique dans la démocratie athénienne alors parvenue à son apogée. Il est l’artisan de la splendeur athénienne, fait passer Athènes de la guerre à outrance au pacifisme.
Il compte sur le prestige de ses réalisations culturelles et sociales, pour imposer l’hégémonie athénienne aux cités grecques encore indépendantes. Il favorise les arts et les lettres et orne Athènes d’admirables monuments (les Propylées, le Parthénon, etc.). Grand admirateur des philosophes et des artistes (Sophocle, Socrate) il fait de sa patrie la démocratie modèle qui fournit subsistance et travail à tous ses concitoyens. Sous sa direction, Athènes devient un grand centre artistique, culturel et littéraire, mais sa suprématie, et son impérialisme suscite la jalousie des autres cités-États grecques, spécialement de Sparte, sa rivale de longue date. Périclès meurt de la peste en septembre 429
La citerne, cathédrale souterraine
Jusqu’en 1875, le village était approvisionné en eau potable par des puits et des fontaines. En raison de la sécheresse et de l’augmentation de la population, la municipalité décide de construire une citerne pour garantir un approvisionnement constant en eau. La citerne, alimentée principalement par la source des collines du Landon, a une capacité de 1500 m³ et est située sous terre, en dessous du petit stade près de l’école.
Au fil des années, le système d’approvisionnement en eau est régulièrement révisé pour faire face à la croissance rapide du tourisme. Les eaux usées ne sont plus versées dans des charrettes réservoirs, mais des solutions plus modernes sont envisagées. En 1907, lors d’une réunion du Conseil Municipal, la nécessité d’une meilleure alimentation en eau pour répondre aux besoins des habitants du Lavandou et de Bormes est évoquée. Une demande est alors faite au préfet. En 1913, Bormes obtient le statut de station climatique, ce qui entraîne des exigences accrues en termes de salubrité, d’hygiène et d’assainissement.
En 1919, lors de l’épidémie de grippe espagnole, la vidange des fosses septiques devient une préoccupation pour éviter la propagation des infections. En 1922, il est décidé que le village de Bormes, en tant que station climatique, doit se doter d’infrastructures répondant aux besoins d’hygiène et d’embellissement. En 1924, les communes du Lavandou et de Bormes sont raccordées à la nappe souterraine de la plaine du Batailler pour résoudre le problème de l’eau courante dans les foyers. En 1933, des douches et des lavabos sont installés dans l’école communale pour le bien-être des élèves.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le réseau d’approvisionnement en eau est endommagé et en 1945, la municipalité rationne l’eau en distribuant des cartes d’alimentation donnant droit à 10 litres par jour et par personne. Les pénuries d’eau persistent pendant plusieurs décennies, mais la construction du Canal de Provence et du barrage du Trapan en 1969 permet de pallier le manque d’eau, en particulier pendant les mois d’été. Malgré cela, il arrive encore, même dans les années 70, que l’alimentation en eau soit temporairement interrompue par mesure d’économie pour garantir l’accès à tous.
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