Le projet du Chemin des Sages naît lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion porte sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ? 

La naissance du Chemin des Sages

L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision est prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.

Le Chemin des Sages Bormes les Mimosas

Le symbole du papillon est choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,

le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?

La biographie de Mère Teresa

Missionnaire de la charité, une vie consacrée aux pauvres et aux malades, prix Nobel de la Paix.


Agnès Gonxha Bojaxhiu est née d’une famille d’origine albanaise le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Dès l’âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l’appel de se consacrer à Dieu. La vie de Mère Teresa comporte alors deux périodes bien distinctes : sa vie dans l’institut de Sœurs de Lorette et sa vie dans l’ordre des Missionnaires de la Charité.

Mère Teresa

En 1928, à dix-huit ans, elle entre à l’Institut des Sœurs de Lorette, en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et prend le nom de Teresa. Elle enseigne la géographie à l’école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944 où elle reçoit l’appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946 avec le soutien de l’archevêque de Calcutta, elle obtient du pape Pie XII la permission de quitter l’ordre des Sœurs de Lorette. En 1948, la vie de Mère Teresa de Calcutta se transforme. C’est un tournant dans la biographie de Mère Teresa. Elle s’installe dans un bidonville (à Taltola) avec quelques autres religieuses qui l’ont suivie et crée la fondation des Missionnaires de la charité, établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950. Les Missionnaires de la Charité sont des religieuses.

Elle prend désormais le nom de Mère Teresa, car elle a choisi la petite Thérèse comme patronne et guide vers la sainteté. Durant plus de 40 ans, la vie de Mère Teresa a été consacrée aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants. Cela commença avec l’ouverture du “mouroir” de Calcutta pour assurer une fin digne à ceux qui, leur vie durant, avaient vécu “comme des bêtes”. En 1996, la congrégation des Missionnaires de la Charité comptait 517 missions dans plus d’une centaine de pays. Il y a actuellement près de 4000 sœurs Missionnaires de la Charité.

Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, notamment le Prix de la Paix du Pape Jean XXIII en 1971 et le Prix Nobel de la Paix en 1979 pour son action en faveur des déshérités en Inde. Elle a utilisé sa notoriété mondiale pour attirer l’attention du monde sur des questions morales et sociales importantes. Pendant 50 ans la vie de Mère Teresa de Calcutta a été marquée par la grande épreuve spirituelle de la nuit de la foi. Elle était assaillie par le doute concernant l’existence de Dieu. Ces années de nuit intérieure constituent un trait important de sa figure spirituelle. C’était un supplice secrètement enfoui en elle et dissimulé derrière un visage paisible qu’elle avait en public. Personne ne savait qu’elle était aussi tourmentée. Cette épreuve de la nuit de la foi apparaît avec une précision jusque-là inédite avec la publication en 2007 d’un ouvrage compilant 40 lettres rédigées au cours des soixante dernières années de sa vie et qu’elle voulait voir détruites pour certaines.

Après un premier infarctus en 1983, sa santé se détériore sérieusement à partir de 1990 et suite à une crise de paludisme et à un arrêt cardiaque, elle abandonne ses responsabilités à la tête de la communauté en mars 1997. Elle meurt dans son couvent de Calcutta à 87 ans, le 5 septembre 1997. L’Inde a déclaré le lendemain de sa mort jour de deuil national. Elle a offert des funérailles nationales à sa plus grande héroïne depuis Gandhi. La mort de Mère Teresa a été l’occasion d’un hommage unanime, ses obsèques ont rassemblé des croyants de toutes les religions. Les funérailles de Mère Teresa ont été célébrées dans le Stade de Calcutta. Mère Teresa a été béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome, par le pape Jean-Paul II. Cette date est aussi le jour anniversaire de la proclamation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus comme Docteur de l’Église, signe du lien qui unit les deux Thérèse. Elle a été canonisée le 4 septembre 2016 par le pape François.

L’église Saint-Trophyme

En 1771, l’église d’origine de Bormes, située au sommet du village, était devenue trop petite et difficile d’accès. Le conseil communal décide alors de construire une nouvelle église de style roman, pouvant accueillir 1600 fidèles. En 1773, le service paroissial est transféré à la chapelle Saint-François de Paule pendant la construction. En 1775, la première pierre de la nouvelle église est bénie, et en 1783, après sept ans et demi de construction, ce fut au tour des tours, des murs et de l’autel.

L’église Saint-Trophyme remplaçait un petit édifice roman à l’intérieur du château des Seigneurs de Fos, au sommet du village. Pendant la Révolution, en 1794, l’église est transformée en “Temple de la Raison” et vidée de ses éléments religieux. Cependant, elle est rapidement rendue au culte. En 1968, le Fort de Brégançon devient la résidence officielle des présidents français, et le président Georges Pompidou fréquente régulièrement l’église Saint-Trophyme. En 1973, l’église est classée monument historique et le cadran solaire est restauré grâce au soutien du président Pompidou. En 1980, le chemin de croix intérieur est rénové et l’église entièrement restaurée grâce à l’association “Sauvegarde du vieux Bormes”. En 1996, la toiture est consolidée et en 1998, les travaux d’intérieur révèlent les fresques d’origine cachées sous les enduits, dont une qui représente “Dieu le Père bénissant”. À l’extérieur de l’église se trouve la croix du parvis, ornée d’instruments symboliques de la Passion et du Martyre du Christ. Les deux cyprès entourant la croix ont été plantés par le peintre Georges Henri Pescadère et par Claude Novarro, tous deux résistants et rescapés des camps de concentration.

Baludik Chemin des Sages

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